UN REPAS ENTRE AMIS...
Autant vous le dire tout de suite, on s'est régalé avec le « baeckoffe » d'autant qu'il était précédé d'un Gewurztraminer vendange tardive et accompagné d'un Pinot noir, tous deux de chez Ziegler à Orschwihr. Tiens, à propos de Ziegler, avec l'ami Paul on a évoqué la figure de Jean ZIEGLER, membre du comité consultatif du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies. Jean Ziegler, dans son livre "La haine de l’Occident", un saisissant réquisitoire contre "l’ordre meurtrier de l’Occident", contre son arrogance et son déni de justice à l’égard des pays du Sud, c’est à dire des trois quarts de la population mondiale. Il montre que la mémoire collective des peuples affamés, pillés, assassinés, est une force historique qui peut changer le monde. "Après un enfouissement des traumatismes par les sociétés qui ont subi un choc...nous vivons le temps du retour à la mémoire. Les peuples, brusquement, se souviennent des humiliations, des horreurs subies dans le passé. Ils ont décidé de demander des comptes à l’Occident". Et c’est une bonne chose, explique Jean Ziegler. C'est paru chez Albin Michel, il y a déjà quelques mois mais, au moment où on va prendre acte de l'échec de Copenhague, il n'est pas trop tard.
Qui se souvient de cette femme, Libre penseuse, anarchiste, féministe.
Elle fut la compagne du sculpteur Henri Godet. Elle milita avec Paul Robin à la diffusion des idées néo-malthusiennes, contre l'idéologie nataliste du pouvoir et la loi de 1920 qui réprimait la contraception et sa propagande. Oratrice de talent, elle donnait des conférences, à travers la France, exaltant la maternité consciente, pourfendant le machisme des hommes (militants compris). Elle réclamait l'indépendance complète pour les femmes, fondée sur de nouveaux rapports entre les sexes.
Parmi ses écrits: "Paroles de combat et d'espoir" (1919)
"Quelques lances rompues pour vos libertés"
"Trois conférences", etc.