LECON DE CHOSES...
Amis de la liberté d'opinion et du caille-lait réunis, bonjour !
Hé oui, car nous sommes le 12 juin et donc, le 24 de prairial, journée du caille-lait, drôle de plante de la famille des rubiacées (appelée aussi gaillet) qui doit son nom au fait qu'elle possède une enzyme qui fait cailler le lait. Voici une très belle photographie d'un papillon encore appelé Sphynx du caille-lait. On dirait une leçon de choses.
Enfant, je fréquentais l'école communale de garçons, rue Victor Hugo à Douarnenez. C'est d'ailleurs la seule école que j'ai réussi à fréquenter vraiment. Le maître d'école faisait tous les mercredis après-midi « leçon de choses ». Car à cette époque là, le mercredi c'était le jeudi, vous suivez...
Donc,
lorsque le temps le permettait, la leçon de choses se déroulait en
extérieur et, avec trois bouts de ficelle le maître nous faisait
découvrir les lois de la nature. c'était une double leçon tendant
à faire apprendre à la fois une chose et un mot, un fait et son
expression, un phénomène et le terme qui le désigne, et par
extension toute une classe de phénomènes et toute une classe de
mots qui les expriment.
Petits veinards que vous êtes, je vous glisse un dessin de Flavien, intitulé "leçon de choses", paru dans Siné Hebdo du 19 Août 2009 (Etienne, encore en train de rêver ?). A ce propos, petite digression, notre ami Bob (SINE) y va pas très bien et a du se faire hospitaliser à nouveau. Ses rubriques hebdomadaires, Siné sème sa zone sur le Net, sont toujours accessibles depuis le lien colonne de droite. Dépêchez vous d'en profiter, je crains fort pour les prochaines...
Revenons à nos leçons, tout cela c'était longtemps, longtemps, avant la télé, l'internet, l'Ipod, l'Ipad, l'aïoli...Mais, tous ceux qui ont connu dans leur vie d'écolier l'expérimentation des vases communicants, l'examen attentif des nervures d'une feuille de chêne ou l'observation de la flamme qui s'éteint lorsqu'elle est privée d'oxygène s'en souviennent sans doute avec une certaine nostalgie. Ce sont ces « leçons de choses », emblématiques de l'école primaire républicaine, qui manquent peut-être aujourd'hui aux programmes de l'éducation nationale.
Tiens, voila du Boutin.
Madame Christine vient de s'apercevoir, un peu tardivement, que l'indécence de ses salaires par temps de crise, cela faisait un peu désordre pour la bonne chrétienne qu'elle veut être. Elle renonce donc aux 9500 euros mensuels que lui octroyait le contribuable français pour mener à bien une mission consistant à mesurer les conséquences sociales de la mondialisation (?!).
Il y a une conséquence qu'elle mesure déjà c'est qu'il faut arrêter de prendre les enfants du bon dieu pour des connards sauvages (Audiard me pardonne ce mauvais jeu de mots). Les bonnes âmes pourraient croire que la moralisation des moeurs politico-financières est en cours et que: "Plus jamais ça !". Certains vous diront que l'histoire est en marche, qu'il y aura dorénavant un avant et un après "le cas Boutin" et que le syndrome du chargé de mission va faire jurisprudence. Je n'en crois bien sûr pas un mot et, votre blog préféré vous tiendra informé du prochain missionnaire à se faire harponner. En tous cas, un grand merci au Canard enchainé sans qui cette affaire abracadabrantesque ne serait jamais sorti du tiroir des "combinaziones" et autres arrangements entre petits ennemis.
C'était, mes très chers frères, la leçon de choses de ce samedi. En attendant la prochaine et après avoir accompli votre devoir électoral (colonne de droite, en bas) vous pourrez éteindre votre ordinateur et reprendre une activité normale. Portez vous bien et, à demain peut-être.