AH, LES BEAUX JEUDIS...
Amis de la communale et de la nostalgie réunies, bonjour !
A la demande générale, l'auteur de ce blog a enfin accepté de lever le voile sur son identité. Voici en avant première, et spécialement pour vous chers lecteurs, une photo sur laquelle il est parfaitement reconnaissable.
C'était l'époque des blouses grises, des marronniers dans la cour de récré, des bouteilles de lait distribuées à 16h, des sacs de billes et de la victoire en chantant.
Les écoliers portaient des culottes courtes et des godillots, les filles n'étaient pas encore admises sur les mêmes bancs et tous les vendredis, ont allaient à la crêperie chez madame Tudall, rue du pont. C'était bien avant qu'on invente "la complète", le choix se limitait à: Froment ou blé noir.Chacun apportait une assiette sur laquelle il y avait autant de morceaux de beurre que de crêpes désirées et tout cela bien sûr avec un grand bol de "gros lait". Le jeudi, jour bénit, était un jour sans et, à nous les grands espaces.
L'homme n'avait pas encore institué le principe de précaution et on pouvait grimper dans les arbres, construire des radeaux de fortune, faire le coup de poing avec la bande de "l'enfer" ou celle du "guet". Les lance-pierres étaient "fait main" avec des élastiques achetées chez Cossec et, bon an mal an, on allait jusqu'au certif' en sachant, lire, écrire et compter. Etions nous plus heureux pour autant ? La religion cathodique ne s'était pas encore imposée dans nos chaumières et, les jeudis pluvieux on se réunissait autour de la TSF pour écouter Jean Nohain dans son émission "Ah, les beaux jeudis !". Dix années plus tard, une partie de ceux là allait faire "68" et, rien ne serait plus vraiment comme avant.
Pour vous faciliter la tache d'identification, voici un indice: Aujourd'hui encore, l'auteur ne supporte pas les culottes courtes ! Si vous avez la bonne réponse, tapez 1, sinon, revenez en deuxième semaine.
Et bien voila pour la séquence nostalgie. Merci encore de votre fidélité qui ne cesse de m'étonner. Les "cénobites tranquilles" ont fait mentir les oracles qui leurs prédisaient une fin rapide. Grâce à vous 300 billets ont déjà été postés sur la toile et visités par plus de 5000 internautes. En attendant la suite, portez vous bien à demain peut-être.