SUR LE PONT D'AVIGNON...
Amis de l'humour noir et du lieu jaune réunis, bonjour !
Et bien voila, ça n'a pas manqué, nous sommes jeudi. Le 19 août. Dois-je préciser que c'est le deuxième jour de fructidor et que c'est le jour du millet...Pas une raison pour donner l'angélus (humour).
Pour les ceusses qui ont déjà un âge certain, le jeudi est plein de bons souvenirs car c'était le jour sans école. C'était aussi, en cette Bretagne très catholique, le jour du cathé !
Tiens, allez savoir pourquoi, il me revient cette blague typiquement brestoise.
-Et le mari, qu'est-qu'il fait ?
-Lui il est à l'arsenal.
-Et la femme alors ?
-Elle travaille pas non plus...
Mon fiston va encore trouver à dire que je fais dans l'almanach Vermot mais bon, c'est les vacances. Et pour ne rien vous cacher, je prépare ce billet un peu à l'avance car, dans mes pérégrinations je ne suis pas sûr de pouvoir assurer cette tâche quotidienne. Or, l'engagement est pris d'être présent chaque jour que fait le bon diable. Dans un mois nous aurons bouclé ensemble cette première année des "cénobites tranquilles" et la question se posera de continuer ou pas à ce rythme.
Tout à fait autre chose.
Pour ceux qui s'imagine que la politique de rigueur est une invention de nos dirigeants actuels, voici une petite citation digne d'intérêt.
Les
finances publiques doivent être saines, le budget doit être
équilibré, la dette publique doit être réduite, l’arrogance de
l’administration doit être combattue et contrôlée, et l’aide
aux pays étrangers doit être diminuée de peur que Rome ne tombe en
faillite. La population doit encore apprendre à travailler au lieu
de vivre de l’aide publique. (Cicéron - 55 avant Jésus Christ)
Amusant, non !
Si tout se passe bien, à l'heure où vous lirez ce billet, sauf si vous êtes vraiment matinal, je devrais déambuler dans les ruelles d'Avignon à la recherche d'un Casanis bien frais. Mais soyez sûr que mes pensées vont vers vous malheureux travailleurs qui avez repris le collier avec enthousiasme pour financer ma retraite. Cela vous sera rendu au centuple (bon, là je crois que je m'avance un peu).
En attendant portez vous bien et à demain peut-être.