APRES LA CAILLETTE, L'ANDOUILLETTE...
Amis des cimes enneigées et de la fondue réunies, bonjour !
Et pourtant, comme disait Jean Ferrat, que la montagne est belle. Surtout quand on est tout là haut. Seulement voila, à un moment ou à un autre, il faut bien en redescendre. Nous on a choisit les gorges de la Bourne (cherchez pas, y-a pas de contrepèterie) ça descend, ça descend, ça n'en finit pas de descendre et puis, ça tourne, ça tourne, ça n'en finit pas de tourner... Ajoutez à cela le fait que par moment il faut croiser d'autres pélerins qui ont eu l'idée saugrenue de monter pendant votre descente.
Enfin, voici la vallée et là, commence un nouveau challenge, il s'agit de regagner le nord en évitant de croiser les hordes d'aoutiens contre lesquelles bison futé nous a mis en garde. Alors, on prend les petites routes, les chemins de traverses, on fait du tourisme buissonnier. Et puis cela permet de s'arrêter dans chaque patelin qui porte un nom de grand cru. C'est pourquoi je vous poste ce billet depuis Sancerre, avec un peu de retard dû à un orage particulièrement apocalyptique.
J'avais conservé l'adresse d'un bougnat, genre "comme à la maison" où l'andouillette à la chavignolaise, on vous la servait bien avant qu'on en redemande, comme la bière à Amsterdam. Surprise en arrivant, le patron et son équipe s'était transformé en une sympathique famille de souriants Vietnamiens. Je n'ai rien contre l'ouverture culturelle mais, entre les nems au crabe et l'andouillette, mon choix est fait.
-Dis donc erwandekeramoal, tu ne serais pas en train de nous refaire le coup de l'identité nationale ?
-Mais non. D'ailleurs, j'ai commandé mon andouillette et, surprise, je sais que vous l'attendez, il y avait même un superbe GITTON père et fils, un Sancerre rouge costaud de chez costaud mais bon, avec l'andouillette chavignolaise, rien n'est trop costaud.
Allez, la suite au prochain billet; en attendant portez vous bien et à demain peut-être.