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les Cénobites tranquilles
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27 septembre 2010

GREVE GENERALE...

Amis de la théorie des quatre mouvements et de la gallinette cendrée réunies, bonjour !

Les français sont descendus dans la rue, un million, deux millions, trois millions...Peu importe, à force de se prendre la tête sur les questions sécuritaires, le gouvernement de Nicolas 1er  est devenu complètement autiste. Roselyne, en charge de la santé, avait pourtant prévenu: La masturbation, ça rend sourd !
Résultat des courses, rebelote le 2 octobre. Ben oui, disent nos syndicalistes, faut crapouillotfaire ça un samedi, ça coutera rien aux salariés. Et pourtant, l'histoire nous l'apprend, sans remonter aux barricades de la révolution, tous les grands acquis sociaux furent le fruit de luttes longues, âpres et quelquefois désespérées. Le front populaire, mai 68, les grandes grèves de 95 ont permis des avancées sociales significatives parce que le patronat, les possédants, et leurs marionnettes politiques étaient acculés (restons polis).

Les petites promenades "traine-savates" entre Nation et République n'ont jamais fait reculer les capitalistes. Oui je sais, c'est un gros mot. Aujourd'hui, on veut nous faire croire qu'il n'y a plus de classes puisque, la preuve madame Michu, il n'y a plus de lutte des classes. Nous sommes tous dans le même bateau, il faut se rallier à l'intérêt supérieur de la Nation. Sauf que dans ce bateau là, il y a ceux qui rament et ceux qui se la coule douce. Il y a Liliane Bettencourt, ses îles paradisiaques ses dons premiers_jets_paves_232443pharaoniques à l'UMP, ses milliards à l'étranger et Liliane Duchmoll, caissière à temps partiel à Carrefour et ses 750 euros mensuels. Et comme le chantait Maurice Chevalier, tout cela ça devrait faire d'excellents français, copains comme cochons et prêts à travailler jusqu'à pas d'âge si ils veulent "jouir" de leur retraite à taux plein. En échange de cette union sacrée, on garantit leur sécurité, on expulse les métèques et on autorise les jeux du peuple sur le Net.

Voila pourquoi, contrairement à Chérèque, je n'ai pas peur de prononcer le terme de 220px_Hw_fouriergrève générale et voila pourquoi, amis lecteurs, je suis Fouriériste dans l'âme et je cite plus haut la théorie qui lui était chère:

La Théorie des quatre mouvements éditée pour la première fois en 1808, est l'ouvrage premier et fondamental dans lequel Fourier déclare ses objectifs pour un gouvernement et une économie mondiale régis par l'Attraction Passionnée, seule possibilité pour transformer la société, « remédier au plus scandaleux des désordres sociaux, à la pauvreté » ; contre les morales et les idéologies qui prêchent pauvreté et médiocrité, il défend l'opulence pour tous, le luxe, la gourmandise et la volupté ; seule l'émancipation de la femme, libérée de la servitude du mariage et par conséquent la libération de l'enfant des principes oiseux de l'obéissance, pourra permettre la réalisation de cette transformation. Les trois ennemis naturels des passions et de l'harmonie sont, dit-il, l'uniformité, la tiédeur et la médiocrité. Camarade Chérèque, tu devrais relire Fourier...

Bon ben dites moi, ça démarre fort pour un lundi. Allez c'est sympa à vous d'être passé par ici, portez vous bien et à demain peut-être.

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Commentaires
O
J'arrive un peu tard mais le débat reste ouvert :<br /> la question est-elle pauvreté, inégalité ou plutôt<br /> quelles sont les valeurs qui guident notre communauté humaine pour vivre ensemble ?<br /> De pauvreté et de l'inégalité, vous n'évoquez que les critères admis par les spécialistes "es social", accès au logement, à l'energie...que pensez-vous de la pauvreté des relations humaines, de la pauvreté affective...qui selon moi expliquent la pauvreté financière, les difficultés des parcours humains...la solidarité nationale est aujourd'hui indispensable parce que la solidarité de proximité "affective, de valeurs, de respect du vivant" n'est plus dominante...la pénurie incite les plus jeunes à retrouver une solidarité d'économies(partage de logement, partage de dépenses..) . Mais bon sang, où sont nos valeurs communes ? Personnellement je m'en fous de n'avoir que 15M2 pour dormir à partir du moment ou ce qui m'attend au réveil... c'est que du bonheur.
T
Je tiens à préciser que je ne veux agresser personne, ni donner l'impression de donner des leçons, mais juste donner mon opinion sur le sujet.<br /> <br /> Pour l'accès à la propriété, les subprimes étaient prévues pour supporter un taux de recouvrement des crédits de 84%... il est descendu aux alentours de 70%. Ce qui veut dire qu'il y a quand même 70% des gens qui y ont souscrit qui ont pu rembourser. Il ne faut pas que la crise masque un fait réel: Il n'y a que 30% de locataires aux USA contre 70% de propriétaires.<br /> <br /> Pour les gens dans la rue, déjà l'époque ou une minorité décidait pour une majorité me semblait disparu avec les dernières monarchies absolues. (2millions contre 60millions... ça n'est jamais que 3%)<br /> <br /> Ensuite, il ne faut pas rester sourd aux préoccupations des gens. Ces grèves sont plus révélateur d'une peur du déclassement... les parents ont peur que leurs enfants vivent moins bien qu'eux-mêmes... en l'ocurance en travaillant plus longtemps. Cette peur du travail vient du fait qu'en France il y a très peu de concurrence, que se soit dans le domaine privé (ex: forte concentration des entreprises Total-Fina-Elf...) ou dans le secteur public.<br /> <br /> La concurrence a deux vertus:<br /> <br /> D'abord, plus il y a de concurrence, plus les bénéfices sont faibles, donc moins les actionnaires touchent de dividendes, plus les consommateurs payent peu cher leurs produits, donc ils peuvent en acheter plus...<br /> <br /> Ensuite, un salarié heureux est beaucoup plus productif qu'un salarié malheureux. La concurrence a aussi cette vertu d'imposer aux entreprises, si elles veulent rester sur le marché, d'être compétitives donc de fonctionner avec un personnel compétitif, donc heureux. Ca ne fonctionne pas en France parce qu'il y a peu ou pas de concurrence... donc les 'managers' savent que les salariés ne vont pas partir aller bosser chez le concurrent puisqu'il n'y en a presque pas. Ils se permettent donc de ne pas être à 100% efficace en négligeant le bien être des salariés... et notamment dans l'administration!
M
C'est assez facile me semble t il de s'acheter une maison aux Etats Unis… on a vu ce qu'a donné cette politique : les subprimes. Qu'en est il aujourd'hui de ces chiffres ? <br /> Et puis, soyons sérieux, recentrons le débat : le cénobite a raison. La richesse c'est bien, évidemment, mais sa distribution est plus qu'incorrecte. Du pain et des jeux. Voilà comment le gouvernement gère notre crise. Non ? moi, je suis pour travailler plus longtemps. Un peu. On vit plus longtemps, il faut payer les retraites. Notre système reste un des meilleurs qui soit. Mais où va t il quand on supprime des postes d'enseignants pour armer des sous-marins ? L'inégalité commence là. Je ne suis pas féru de politique, je n'essayerais donc pas de débattre sur le sujet, tu es mieux placé que moi. J'aime entendre les discours et les avis de chacun. Néanmoins, j'ai peur de ne pas comprendre tes propos à leur juste teneur. As tu une solution aux problèmes qui rassemblent des millions de gens dans la rue ?
T
Mon père n'a pas eu de boulot pendant une dizaine d'année, ma mère passe de CDD en CDD, je vis avec elle dans un HLM et pour tout t'avouer ça m'est déjà arriver d'ouvrir de temps un temps un frigo vide et d'avoir faim... Pas par flemme d'aller faire les courses! Je n'estime pas pour autant ne pas avoir eu de chance.<br /> <br /> Mon propos est le suivant: à lutter contre les inégalités vous en oubliez le vrai scandale qui est la pauvreté. Une inégalité, c'est une différence de richesse (entre un pauvre ou un riche par exemple). Le problème à résoudre, c'est la pauvreté, pas la richesse. Il vaut mieux une société avec des inégalités où le pauvre est plus riche que le citoyen moyen d'une société égalitaire (ex: Corée du Nord).<br /> <br /> Aux USA, ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, 43% possèdaient leur propre maison, 80% l’air conditionné, près des trois quarts au moins une voiture, et 31% deux ou plus, 97% un téléviseur couleur et plus de la moitié deux ou plus, 78% un lecteur vidéo ou DVD, 89% un four à micro-ondes, plus de 50% un équipement stéréo, plus d’un tiers un lave-vaisselle et 62% étaient connectés au câble de télédistribution ou avaient une antenne parabolique. Le « pauvre » des États-Unis moyen dispose également de plus d’espace – 134 m² – pour vivre qu’une famille normale de Paris, Londres, Vienne, Athènes ou d’autres villes européennes (120 m² en moyenne en Europe) : seuls 4% des foyers pauvres américains sont surpeuplés et plus des deux tiers offrent plus de deux pièces par personne.<br /> <br /> Il vaut mieux être pauvre aux USA que riche en Corée du Nord!<br /> <br /> Lutter contre les inégalités c'est le premier pas vers l'uniformisation de la société, tout le monde doit gagner la même somme d'argent, penser la même chose, manger et boire la même chose, dire la même chose... C'est la négation de l'individu dont l'existence est sacrifié sur l’hôtel collectif! C'est l'anti-liberté par excellence. On ne peut pas défendre la liberté de penser et de s'exprimer d'un côté et de l'autre, estimer qu'une partie de la population doit être tenue en esclavage pour faire vivre une autre!
M
Wahou ! premier débat sur les cénobites tranquilles ! ca se fête ! comme le dit le patriarche, la liberté d'expression n'a pas de prix. A ce titre, je t'invite à prolonger encore ta politique de non-filtrage des commentaires. Au mins pour un temps. <br /> Thibaud, je pense que lorsqu'on se lance dans le débat, il faut connaître son interlocuteur. Toi qui fait de la politique, tu dois savoir ça mieux que personne. Ici, en parcourant les articles des cénobites, on comprend rapidement le ton général du propos. Il est clair et limpide. <br /> Ta dernière citation est un peu triste non ? Lutter contre les inégalités n'a pas de sens ? Il faut avoir été épargné de toute inégalité pour penser comme ça. Je ne dis pas que j'ai été mis au ban de la société, au contraire, j'ai plutôt été protégé, et de moins en moins de gens autour de moi peuvent en dire autant. <br /> je trouve que tu as détourné le propos de l'article en associant le principe d'inégalité à une dimension génétique. C'est le propre de la politique je crois que d'utiliser les mots des autres hors de leur contexte. Evidemment, lutter contre les inégalités à un sens, un vrai. C'est même la seule lutte qui vaille le coup. Une fois celle-là remportée, les autres suivront.
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