C'EST LE 500è BILLET...
Militant et historien anarchiste puis socialiste.
En 1893, il fait découvrir l'anarchisme à Fernand Pelloutier (futur créateur de la Fédération des Bourses du travail). En 1895, Hamon publie une enquête sur les anarchistes de l'époque:"Psychologie de l'anarchiste-socialiste". Le 27 juillet 1896, il participe, avec Malatesta, Pelloutier, etc., au "Congrès international ouvrier socialiste" à Londres, qui se termine six jours plus tard par l'exclusion des anarchistes par les marxistes. Augustin Hamon relatera ces événements dans "Le socialisme et le Congrès de Londres". Il est également l'auteur de: "Les hommes et les théories de l'anarchie" (1893), "Patrie et Internationalisme" (1896), "Un Anarchisme, fraction du socialisme" (1896), etc. Il crée en 1897, la revue libertaire "L'humanité nouvelle" et collabore au journal de Jean Grave « Les temps nouveaux ». Il fut aussi traducteur et pédagogue libertaire, donnant des cours libres aux universités de Paris, Londres et Bruxelles. Puis il s'éloignera des conceptions libertaires et deviendra socialiste, membre de la S.F.I.O des Côtes-du-Nord (no body perfect !). Il meurt le 3 décembre 1945.
"Le caractère le plus important de toute mentalité anarchiste est l'esprit de révolte. Alors que cette tendance existe, latente, chez tous les hommes et s'atrophie le plus souvent sous l'influence des milieux, chez les anarchistes elle est, dès l'origine, très prononcée. Les milieux ne font que l'exacerber."
Tout à fait autre chose.
Les deux chauffeurs seront remis en liberté, une fois la fausseté de l'accusation reconnue, lors de l'audience du 3 février 1909.
A noter qu'une autre manifestation de ce type aura lieu cette même année à Paris, cette fois pour la défense de Francisco Ferrer.
Et bien, voila donc le cap fatidique des 500 billets franchi à raison d'un par jour. 20 000 pages de ce blogue ont été visitées par plus de 11 000 visiteurs et cela grâce à votre fidélité et aussi à votre indulgence envers l'auteur.
Billet d'humeur, billet d'humour, coup de gueule et rappel historique de ce que nous devons à nos ainés, la chance de vivre dans une République laïque où la liberté d'expression n'est pas "encore" un vain mot.
Portez vous bien et à demain peut-être.