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les Cénobites tranquilles
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23 avril 2011

L'AUBEPINE DORSALE...

 

Amis de la phylogénétique et du rougail saucisses réunis, bonjour !

 

Vous voudrez bien noter, chers lecteurs, que nous sommes le samedi 23 avril, autrement dit le 4è jour de floréal dédié à l'aubépine.

Ah l'aubépine, outre le fait qu'elle vient souvent au secours du contrepèteur de base, c'est une fleur qui illumine nos talus de la plus belle façon. Que n'a t-on raconté sur cet arbuste si 250px_Crataegus_laevigatadécoratif...Son bois était parait-il le mieux adapté pour fabriquer les pieux qui convenaient pour se débarrasser des vampires. Sa facilité d'hybridation fait qu'on en recense plus de 1200 espèces. D'ailleurs, un jardinier espagnol, Miguel Sulcudor, de la ville de Vigo, s'était passionné pour les greffes sur les aubépines. il greffait de l’aubépine rose, du poirier, du néflier, en mélangeant sur un même arbre ces variétés. Il produisait ainsi des arbres qui donnaient des fruits d’un côté et des fleurs de l’autre. Il réalisait aussi des greffes en écusson sur un même tronc en panachant aubépine rose, poirier, néflier, ce qui donnait des arbres où chaque branche était différente. Il donna à ces créations le nom de Sulcudus et plusieurs dizaines de ce type d’arbres furent plantées dans les différents parcs et jardins de la ville. Faute d’entretien, beaucoup de ces arbres ont dégénéré et seul subsiste le greffon d’aubépine rose qui a supplanté le reste ; néanmoins, on peut encore admirer quelques magnifiques spécimens de Sulcudus dans le parc de Pontevedra où chaque année au mois de mai, ces arbres se couvrent aubepine_bonsai_324x268de fleurs roses et blanches (aubépine et poirier) et qui dès août produisent profusions de belles poires pour le bonheur des promeneurs. En France, des greffeurs amateurs se sont inspirés des créations de Miguel Sulcudor et l'on peut trouver, notamment en Bretagne, sous le nom de "Soulcoudus" des aubépines donnant plusieurs sortes de fleurs et de fruits sur un même arbre.

Voilà pour la petite histoire de l'aubépine qui a séduit Marcel Proust lui même dans «  A la recherche du temps perdu »: « je revenais devant les aubépines comme devant ces chefs-d'oeuvre dont on croit qu'on saura mieux les voir quand on a cessé un moment de les regarder ... ». Et puis, si le coeur vous en dit, vous pouvez vous lancez dans la culture de l'aubépine bonsaï, c'est très zen !

 

Tout à fait autre chose.

 

Patibulaire...Mais presque !

Cela n'a strictement rien à voir avec ce qui précède mais ce sont des photos qui uranoscope2m'ont intrigué d'une espèce que l'on n'aimerait pas rencontrer au coin d'un bois, enfin, au coin de la mer si l'on peut dire ainsi... Ce sont des prédateurs qui vivent cachés comme les assujettis à l'impôt sur les grandes fortunes et qui ne supportent pas qu'on observe leur train de vie.


 

 


Il s'agit de l'Uranoscope qui vit dissimulé sous le uranoscope1sable et ne sort que la nuit pour faire la fête. Un drôle de paroissien !

Décidément, ce blogue ça devient n'importe quoi...Faudrait peut-être que notre cénobite se mette à l'infusion d'aubépine en lieu et place de son Signatory vintage de l'Isle of Jura.

Allez, merci bras pour votre visite toujours très appréciée. Portez vous bien et à demain peut-être.

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Commentaires
C
On connait aussi le chef d'oeuvre du Facteur Cheval: L'aube épine...<br /> (non! pas sur la tete, chef, pas sur la tete!!!)
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