QUAND LE JAZZ EST LA...
Amis de la philologie et de la sardine grillée réunies, bonjour !
En ce 24è jour de messidor, nous célébrons l'orcanette. Jolie plante des rivages méditerranéens dont la racine rouge était autrefois utilisée pour fabriquer de la teinture.
Allez, retour au Jazz et au saxo. 12 juillet: Anniversaire de la mort de Benny Carter. Dans les vieux 33t, on trouve encore l'orthographe Bennie Carter.
Ce natif de New-York était un génial touche à tout: trompettiste, saxophoniste, chanteur, arrangeur, compositeur et chef d'orchestre.
Il a été un des grands du Jazz des années trente jusqu'à 1990. Il est mort en 2003 à Los Angelès.
Benny Carter a passé son enfance à Harlem en compagnie de Duke Ellington et de Bubber Miley auprès de qui il a appris la trompette. Quand il comprit qu'il ne jouerait jamais aussi bien que lui, il troqua sa trompette pour un saxophone.
A 15 ans, il enregistre son premier disque (1927), un an plus tard il crée son propre big band. En 1935 il part pour l'Europe et devient l'arrangeur de l'orchestre de danse de la BBC. Entre Europe et États Unis, il va jouer, chanter et composer jusqu'à ses 90 ans. Il travaille pour les plus grands, Ray Charles, Ella Fitzgerald, Sarah Vaughan, Louis Armstrong. Son plus grand succès a sans doute été: Cow Cow Boogie.
Il reste un des premiers noirs à avoir écrit de la musique de film. Il a beaucoup inspiré Quincy Jones quand celui-ci a commencé à écrire pour le cinéma et la télévision.
Et bien voilà pour ce 675è billet des « cénobites tranquilles ». En attendant le prochain, portez vous bien et à demain peut-être.