VOUS R'PRENDREZ BIEN UN PEU DE DEMOCRATIE...
Amis de la complotitude et du lait ribot réunis, bonjour !
Nous sommes le 23 novembre, 3è jour de brumaire dédié à la chicorée. J'ai encore en souvenir celle que l'on incorporait obligatoirement au café après l'avoir moulu dans ce merveilleux petit ustensile aujourd'hui disparu...
Vous le savez, pour suivre ce blog depuis un moment, je ne suis pas adepte de la théorie du complot et je place encore quelques illusions dans la souveraineté des peuples et leur droit à disposer d'eux mêmes. Pourtant, madame Michu, je m'interroge...
Connaissez vous la TRILATERALE ?
Cette organisation regroupe entre 300 et 400 personnalités parmi les plus distinguées et influentes de l’Europe occidentale, de l’Amérique du Nord et de l'Asie Pacifique, clés du monde, pôles de la Triade. À l'instar du groupe Bilderberg, il s'agit d'un groupe partisan de la doctrine mondialiste !
Dans sa brochure "Présentation de la Trilatérale par la Trilatérale" émise en 1977, la Commission se définit elle-même comme « une organisation orientée vers la prise de décision » entre les « démocraties industrielles », définies comme « une communauté ayant son identité propre et constituant un enjeu vital ». Le document précise que le système de l’après-guerre était dépassé (« une puissance était prédominante tandis que les autres lui étaient étroitement associées »), et qu’il était nécessaire de « promouvoir un ordre international plus équitable », en mettant en place un « travail en commun entre les régions trilatérales, la Commission devant générer le contexte favorable à la concrétisation de cet effort. »
David Rockefeller s'adressant à la Commission Trilatérale en 1991 :
« Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au magazine Time, et aux autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans. Il aurait été pour nous impossible de développer notre projet pour le monde si nous avions été exposés aux lumières de la publicité durant ces années. Mais le monde est aujourd'hui plus sophistiqué et préparé à l'entrée dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale des siècles passés ». Ca vaut son pesant de cacahuètes, non !
Cette commission accueille du beau linge de droite comme de gôche :
On y rencontre entre autres : Alexandre Adler, Edmond Alphandéry, Jacques Andreani, Jean-Louis Bourlanges, membre de la cour des comptes, Jean-Louis Bruguière, Elisabeth Guigou, membre du gouvernement socialiste de Jospin, Anne Lauvergeon, ancien patron d’AREVA, Lucas Papademos (tiens, tiens), Mario Monti (re tiens tiens)...
En france, Il y a « le Siècle » où tout ce qui compte en matière de politique, de médias et de grandes entreprises se retrouve une fois par mois. Ainsi, depuis 1944, « Le Siècle » réunit l’ensemble de la classe dirigeante française. Ce « club » a pour but de réunir, chaque dernier mercredi du mois, des personnalités du monde des affaires et dirigeants d’entreprises, des journalistes, des personnalités politique, des hauts-fonctionnaires, des universitaires, des artistes, des syndicalistes. Tout cela dans les locaux de l'hotel Crillon, excusez du peu… Actuellement, le « diner du Siècle » est présidé par...Nicole NOTAT ! S'y retrouvent régulièrement les éditocrates qui occupent à longueur d'antenne les plateaux de télé pour vous dire « ce qu'il convient de penser » : Elie Cohen, Alain Dumahel, Dominique reynié, François Heisbourg, tous de grands habitués des plateaux notamment ceux de Yves Calvi.
Bref, Bilderberg, trilatérale, Davos, le Siècle, autant de cénacles qui réunissent une soi-disant élite dont les membres n'ont en commun que de représenter leurs propres intérêts.
Les mauvais esprits ne sont pas loin de penser qu'aujourd'hui, c'est là que se décide leur avenir, loin des représentations nationales, des élus, bref, de cette idée généreuse que nos anciens appelaient démocratie...
Allez, portez vous bien et à demain peut-être.