LE DERNIER POUR LA ROUTE...
Bon
et bien voilà, c'est fait. Fin de l'aventure pour SINE-HEBDO et
puisqu’il est encore temps, chacun a voulu témoigner dans ce
dernier numéro… Delépine, Bedos, Siné, les lecteurs,
l’équipe, les fidèles : ils sont tous là… en mots et en
dessin. En colère ou en rire jaune… Les derniers coups de gueule,
peaux de banane, éclats de rire, et quelques larmes refoulées.
• « La
parenthèse de Siné Hebdo se ferme, parenthèse enchantée »
dit Isabelle Alonso, alors que Denis Robert évoque la « Dernière
tournée ». Puig Rosado dessine un joyeux enterrement. On a
raconté à Berth la réaction de Philippe Val à France-Inter !
« Faisons tout tout péter pour tout tout recommencer ! »
suggère Noël Godin. Julie Le Bolzer et Lindingre, déjà au Pôle
Emploi !
• Allez, disons-le, toute l’équipe est assez fière de cette aventure mais comme le dit Olivier Marbot « les boules à King-Kong »!
• On les aura ! A plus ! Ciao ! Salut ! See you ! Bon vent ! Ne lâchez rien ! Arrivederci ! A la revoyure ! No pasaran ! Bonne bourre ! Ca va péter ! On vous aime ! Vous nous manquerez !
• Siné craignant qu’un arrêt brutal puisse être dangereux va semer sa zone sur le web, mercredi prochain.
• Les parisiens peuvent acheter les journaux et rencontrer l’équipe de Siné Hebdo, le 1er mai sur le parcours de la manifestation…. (Précisions sur le site de SINE-HEBDO à partir de mercredi).
• En attendant, l’équipe n’en finit pas de se retrouver pour un dernier verre…
• Le 6 mai à 20 h 00, rendez-vous devant le Fouquet’s avec Christophe Alévêque.
• En octobre, le film sur Siné de Stéphane Mercurio avec en toile de fond l’aventure du journal, sortira en salles sous le titre de « Mourir ? Plutot crever ! »
Et nous, pôvres lecteurs, qu'est-ce qu'on fait de nos mercredis orphelins ?
Allez, règle numéro 1, ne pas se laisser aller à la nostalgie. Il en viendra d'autres, l'impertinence n'a pas dit son dernier mot, la résistance à la pensée unique a besoin de supports et, tout ne passera pas par internet. Je vous fiche mon billet que très bientôt nous verrons les kiosques décorés d'un nouveau bandeau. Depuis "l'assiette au beurre" et "le père peinard", jusqu'à "hara-Kiri" et "Charlie", il s'est toujours trouvé quelques inconscients courageux pour se lancer dans l'aventure de la presse satirique. Voila, portez vous bien et, je vous rassure, "les cénobites tranquilles", ça continue ! A demain peut-être.