IN VINO VERITAS...
Amis du Bakouninisme éclairé et du filet mignon réunis, bonjour !
En ce huitième jour de vendémiaire, nous célébrons l'amaranthe (non, c'est pas Roselyne, la marrante...) belle plante dont le nom vient du Grec "a maranthos", qui ne fane pas. Pendant longtemps cette plante a été cultivée pour l'alimentation notamment en Amérique Latine. Les graines étaient grillées et les feuilles consommées comme légumes verts. Après la conquête espagnole la culture fut interdite car la plante était utilisée par les Aztèques lors de cérémonies rituelles. Du fait de cette interdiction et de la violente répression qui sévissait
durant plusieurs siècles à l'encontre des jardiniers qui continuaient à
cultiver cette plante, l'Amaranthe a,depuis le XXe siècle,
presque totalement disparu de l'alimentation mexicaine, alors même
qu'elle entrait dans la constitution de très nombreux plats aztèques
(tamale, sauce, tortillas et boissons). Tiens, je dis cela pour madame "dans ma cuizine", les feuilles d'amaranthes se cuisinent comme les épinards. Il y a aussi ce poème de Rimbaud qui commence comme ceci: Plates-bandes d'amarantes jusqu'à l'agréable palais de Jupiter...
Ceci étant et, toutes choses égales par ailleurs comme disait mon aïeule, la poésie n'a pas l'heur de plaire à tout le monde. Cf les derniers commentaires postés sur ce blog. Je ne sais plus qui a dit: "Pas de liberté pour les ennemis de la liberté" mais, ça mérite réflexion...
Allez, trêve de polémiques et retrouvons l'atmosphère bucolique, dont les synonymes se passent de commentaires, eux: Agreste, pastoral, champêtre, rural, campagnard, et qui caractérise l'ambiance que veut adopter ce blog. Tel un joyeux cénobite, depuis ma retraite de Keramoal,je me plais à vilipender les travers de notre société que les marchands du temple ont décidé de brader à l'encan. Quand bien même, ils trouvent dans la blogosphère quelques hérauts pour les défendre à tous crins, l'heure viendra où il leur faudra rendre compte devant le peuple souverain.
Bon, après une tirade comme celle là je peux aller faire ma pelouse. En attendant la suite, portez vous bien et à demain peut-être.