7 janvier 2011
A MONTMARTRE...
Amis de la chanson libertaire et du kougloff réunis, bonjour !
Oyez
chers lecteurs la belle histoire d'un gars pas ordinaire.
Le
7 janvier 1887,
naissance d'Henri CHASSIN à Belleville (Paris).
Poète, chansonnier anarchiste et antimilitariste.
Cet antimilitariste qui se présentait comme le petit-fils d'un Communard, savait de quoi il parlait. Après sept années passées sous l'uniforme militaire chez les "Zouaves", il est envoyé au front en 1914. Refusant de tuer, il déserte, mais est repris et envoyé pour cinq ans dans les bataillons disciplinaires d'Afrique à Sidi-Bel-Abbès. Il s'en évade à trois reprises, sans succès, il sera même un temps interné en hôpital psychiatrique. Il est finalement libéré après la fin de la guerre et rentre comme cheminot à la Compagnie des Chemins du fer du Nord. En 1920, il prend une part active à la grande grève du Chemin de fer, mais cela lui vaudra d'être condamné puis révoqué.
Il reprend alors des études et obtient une licence de droit, qui lui permettra de retrouver en 1923 un emploi au service du contentieux chez Dunlop. Emploi qu'il conservera jusqu'à sa retraite en 1952. Mais Henri Chassin menait en parallèle une carrière de chansonnier, il était auteur de poésies et de chansons engagées qu'il chantait dans les cabarets montmartrois, il interprétait aussi les textes de Gaston Couté et d'Aristide Bruant. Il rejoindra le groupe de "La Vache Enragée" et prendra part aux activités de "La Muse Rouge". On voit ici une reproduction d'un numéro de 1921 de « La vache enragée ». Il habitait Montmartre et était l’auteur de nombreux poèmes sur le Paris populaire et plus particulièrement les quartiers de Belleville et de Montmartre qu’il interprétait dans les cabarets de la butte et en particulier au Grenier de Grégoire. Conseiller municipal de la Commune libre de Montmartre il était le créateur avec Bernard Salmon, avec qui il avait reformé le groupe des Hydropathes, des matinées du "Tire Bouchon". Il était également le président des Sauvagistes et des amis de Gaston Couté.
Poète, chansonnier anarchiste et antimilitariste.
Cet antimilitariste qui se présentait comme le petit-fils d'un Communard, savait de quoi il parlait. Après sept années passées sous l'uniforme militaire chez les "Zouaves", il est envoyé au front en 1914. Refusant de tuer, il déserte, mais est repris et envoyé pour cinq ans dans les bataillons disciplinaires d'Afrique à Sidi-Bel-Abbès. Il s'en évade à trois reprises, sans succès, il sera même un temps interné en hôpital psychiatrique. Il est finalement libéré après la fin de la guerre et rentre comme cheminot à la Compagnie des Chemins du fer du Nord. En 1920, il prend une part active à la grande grève du Chemin de fer, mais cela lui vaudra d'être condamné puis révoqué.
Il reprend alors des études et obtient une licence de droit, qui lui permettra de retrouver en 1923 un emploi au service du contentieux chez Dunlop. Emploi qu'il conservera jusqu'à sa retraite en 1952. Mais Henri Chassin menait en parallèle une carrière de chansonnier, il était auteur de poésies et de chansons engagées qu'il chantait dans les cabarets montmartrois, il interprétait aussi les textes de Gaston Couté et d'Aristide Bruant. Il rejoindra le groupe de "La Vache Enragée" et prendra part aux activités de "La Muse Rouge". On voit ici une reproduction d'un numéro de 1921 de « La vache enragée ». Il habitait Montmartre et était l’auteur de nombreux poèmes sur le Paris populaire et plus particulièrement les quartiers de Belleville et de Montmartre qu’il interprétait dans les cabarets de la butte et en particulier au Grenier de Grégoire. Conseiller municipal de la Commune libre de Montmartre il était le créateur avec Bernard Salmon, avec qui il avait reformé le groupe des Hydropathes, des matinées du "Tire Bouchon". Il était également le président des Sauvagistes et des amis de Gaston Couté.
On retrouve
son nom dans l'annuaire de la confrérie des chevaliers du
taste-fesses: Membre fondateur, doyen d'âge,conseiller municipal de
la Commune libre de Montmartre, triumvir du club des hydropathes et
de l'aquadémie de Montmartre. Il
est vrai qu'il est en bonne compagnie puisque on y trouve aussi,
Boris Vian, Léo Campion, Jean Rigaux, et tant d'autres joyeux
drilles.En
1927, il publiera un recueil de ses poésies "Machin
de Belleville"
et en 1933 il sera initié à la franc-maçonnerie.
Il est mort en 1964.
Il est mort en 1964.
Sacré bonhomme, on va lui faire une place dans notre galerie de portraits. Allez, merci de la visite, portez vous bien et à demain peut-être.
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