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20 octobre 2011

OH, LA BELLE VIE...

 

Amis du piano-bar et du Mojito réunis, bonjour !

Nous sommes le 20 octobre, vendémiaire touche à sa fin, et c'est le jour dédié à l'orge. Je saisis l'occasion de l'anniversaire de la disparition de cette grande pianiste et chanteuse de jazz, pour vous en parler un peu et surtout, vous inciter à vous procurer un de ses disques.

 

Avant d'être découverte par Miles Davis, Shirley Horn apprend le piano dès l'âge de shirley_loving_youquatre ans. Elle doit renoncer à étudier à la Julliard School de New-York, la très réputée école de musique, faute de moyens. Elle suit donc les cours de la Howard University de Washington. Elle chante dans des clubs et signe en 1961 l'album Embers and Ashes. Miles Davis la repère et lui permet de signer un contrat avec Mercury. Elle enregistre alors le disque Horn with horn. Dans les années 1960, elle décide de faire une pause dans sa carrière pour s'occuper de sa fille. Elle revient en 1978 avec l'album A lazy afternoon avec comme musiciens le contrebassiste Buster Williams et le batteur Billy Hart. Elle eut son propre groupe dans le milieu des années 50 et enregistra de nombreuses sessions pour Mercury Records, souvent avec des musiciens de bop. Pendant des années elle passa beaucoup de son temps en Europe où ses performances dans le monde du cabaret connurent un succès énorme. En 1981, elle participe au Jazz festival de La Haye où elle triomphe et sort les disques I thought about you, puis Close enought for love. Dans deux albums, elle rend hommage à Ray Charles et à Miles Davis. Avec sa albumcoverShirleyHorn_YouWontForgetMevoix rauque et son timbre subtil, Shirley Horn, la Diva Jazzy, marque résolument l'histoire du jazz américain. Son album du milieu des années 90 The Main Ingredient fut une inspiration lumineuse, créant une atmosphère détendue de jam-session avec des musiciens d'exception. Cet album a été enregistré en 5 jours, alors qu'elle préparait la cuisine pour ses invités-musiciens. Elle nous a quitté un 20 octobre en 2005. Je vous propose de l'apprécier dans sa fameuse interprétation de the good life puis prenez quelques secondes pour écouter Sacha Distel en 1968 dans, la belle vie. C'est d'ailleurs Sacha Distel qui l'a composée en 62 puis refilée à Tony Bennet qui en à fait un tube repris par Sinatra, Sarah vaughan, Sammy Davis, Petula Clark, Ray Charles et tant d'autres, mais j'avoue que j'ai une tendresse particulière pour la version de Julie London. Affaire de goût...

Et maintenant, la version française par Sacha Distel.

Et voici Julie LONDON.

Voila, j'ai aussi sous le coude la version Gérard Darmon...Allez, portez vous bien et à demain peut-être.

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