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les Cénobites tranquilles
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17 décembre 2011

C'ETAIT AU TEMPS OU LISBOA DANSAIT...

Amis de la planète enchantée et du bacalao réunis, bonjour!

Nous sommes le 17 décembre, Joachim s'est calmée, la sérénité est revenue sur chene_liege_1l'ermitage de Keramoal, c'est le 27è jour de frimaire dédié au Liège.

Je me souviens avoir marché dans les grandes forêts de chêne-liège au Portugal du côté de Setubal...En ces temps là, la tempête Salazar s'était calmée elle aussi; les oeillets fleurissaient les canons, les jeunes capitaines faisaient danser les filles, le fado résonnait dans l'Alfama, tous les espoirs étaient permis... C'était avant, bien avant...

 

Tiens, encore un anniversaire.

Né à Vannes, en Bretagne, titulaire du seul certificat d’études primaires, ouvrier meunier,RO40080578 puis représentant pour la vente à crédit, Alphonse Barbé part en 1912 à Paris travailler comme triporteur. C’est là qu’il embrasse l’idée anarchiste, après avoir entendu Sébastien Faure parler à la tribune d’un meeting. Entre-temps devenu marchand ambulant en Bretagne, il est de retour à Paris en 1914, à l’approche de la guerre, convaincu que la classe ouvrière organisée déclenchera une grève générale insurrectionnelle contre l’imminent fratricide. Ses espoirs, comme ceux de tant de ses camarades, sont déçus par la trahison des leaders socialistes et syndicalistes, et il n’échappe pas à la mobilisation.

Blessé au front en septembre 1915, il déserte un an plus tard et se cache à Paris où, sous une fausse identité, il milite contre la guerre et pour l’anarchisme. Arrêté en juin 1917 avec d’autres camarades pour avoir publié un numéro clandestin du Libertaire, il est condamné à trois ans de prison ; libérable avec l’amnistie d’octobre 1919, il est arrêté à sa sortie de prison et replonge un an pour désertion. À sa arton1005_516ealibération, il rejoint sa compagne à Caen, et retourne faire les marchés. La Révolution russe le décide un temps à participer aux activités du parti communiste, mais il revient très vite sur cette erreur.

En 1923, Barbé fonde Le Semeur de Normandie, organe de libre discussion, qui est alors l’un des rares journaux à prendre parti pour les objecteurs de conscience, qui commencent à s’organiser en France à cette époque. Rebaptisé en 1925 Le Semeur contre tous les tyrans, organe bi-mensuel de culture individuelle, il paraîtra jusqu’en novembre 1936. Il fera paraître un appel en faveur de la réhabilitation de VAN DER LUBBE qui incendia le Reichstag et que vous pouvez lire en cliquant sur le lien.

Voila pour aujourd'hui, portez vous bien et à demain peut-être.

 

 

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