SUIVEZ CE LAPIN...
Aujourd'hui c'est la Sainte Alice et puisque vous avez été relativement sages en suivant le lapin de Keramoal, je vous offre son Mighty... Ceci pour vous inviter, une fois encore, à rendre une petite visite à son site:ilovemighty.com Vous y retrouverez ses petits camarades et même un choix de cartes postales pour vos voeux de fin d'année. Attention, il convient de ne pas se méprendre, ceci n'est pas une pub, simplement une amicale incitation, comme qui dirait, un conseil d'ami...
UN MILITAIRE COMME JE LES AIME.
Quelques mots sur un général qui fait honneur à l'uniforme qu'il a longtemps porté. J'ai eu l'occasion de le rencontrer à plusieurs reprises et j'en ai gardé un souvenir très fort, il se trouve que sa fille et moi étions amis, elle m'a d'ailleurs fait le plaisir d'être présente lors de mon pot de départ en retraite et, nous avons évoqué une fois encore la figure de ce grand bonhomme qu'était son père.
Jacques Pâris de Bollardière, né le 16 décembre 1907 à Châteaubriant en Loire-Atlantique et mort le 22 février 1986 au Vieux-Talhouët, dans le Morbihan, était un officier général de l’armée française, combattant de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie. C'est également une des figures de la non-violence en France.
Jacques de Bollardière est le seul officier supérieur à avoir condamné ouvertement l'usage de la torture pendant la guerre d'Algérie : il dénonce « certains procédés » pratiqués par une partie de l'armée française dans la recherche du renseignement lors de la guerre d'Algérie . Sa prise de position publique lui vaut une sanction de soixante jours d’arrêt de forteresse.
Le 30 janvier 2009, le Conseil municipal de Rezé ( j'en profite pour saluer Sylvain et sa petite famille) a adopté une délibération baptisant une rue au nom du Général Jacques Pâris de Bollardière. Cette décision faisait suite à une démarche pédagogique engagée par une classe de BEP électrotechnique du lycée professionnel Louis-Jacques Goussier de Rezé, dont les élèves s'étaient émus du fait qu'aucune commune de l'agglomération nantaise n'avait immortalisé le nom de ce grand humaniste pourtant natif du département. L'inauguration eut lieu le 30 mai 2009. Décédé dans sa résidence du Vieux-Talhouët le 22 février 1986, il est inhumé à Vannes.
Et voila pour ce jour d'hui qui s'est éveillé sous son blanc manteau comme on disait autrefois dans les dictées. Je dois quitter le clavier pour vaquer à des tâches domestiques car demain au menu c'est baeckoffe et ça, ça se prépare longtemps à l'avance. Alors surtout, portez vous bien et, à demain peut-être.